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Avec la participation de...

 

Dominique Pradalié,

rédactrice en chef à France 2, responsable de
l’édition de la nuit
secrétaire nationale du SNJ

« Maintenant quelqu’un qui ne résiste pas, peut faire une carrière verticale à toute vitesse, puisque ce n’est pas les compétences que l’on va juger, mais le degré de souplesse de l’échine... »

Hervé Brusini,

rédacteur en chef, « patron du 20h » à France 2

« Plus que l'omerta, ou autre chose que de l'omerta, c'est du désarroiEn fait, les journalistes ne savent plus trop quoi dire. Ils ont parfois des envies de réagir, de se dire ce n'est pas possible, d'hurler, mais... »

Raoul Sangla,

réalisateur du « Journal d’en France »

« Je trouve que si le désordre ne montre pas le bout de l'oreille à la télévision, alors ça devient effectivement un instrument de contrainte idéologique. J'appelle le téléviseur le grand alambic du consensus. On peut même parler de micro onde qui réchauffe le consensus, quelque chose de ce genre, les écrans s'y prêtent.»

Alain Vernon,

journaliste, délégué syndical SNJ-CGT France 2

« Aujourd'hui, c'est une mascarade. Autrefois, la salle de conférence du journal, c'était la messe, c'était Wembley, c'était le Maracana de l'information. Aujourd'hui, c'est une pièce où on presque honte d'aller, tellement il y a plus de dialogue, il y a plus de choix. C'est la peur qui règne»

Noël Mamère,

ex-présentateur du JT, Député Maire de Bègles

« A cette situation, vous ajoutez celle qui est faite à l'audiovisuel, qui est en triple dépendance, économique, politique et éditoriale. Vous voyez que 90 % de la presse est détenue par les deux premiers marchands de canon de ce pays, vous voyez que la télévision privée, ce sont des entreprises qui répondent à des commandes publiques... ».

Eric Delagneau,

JRI (journaliste reporter d’images) à France 2

« Je me disais, j'ai une responsabilité là, parce qu'à chaque fois que je vais faire une image, à chaque fois que je vais faire quelque chose, j'ai une responsabilité. Maintenant la responsabilité est largement déléguée..»

Henri Maler,

animateur d’ACRIMED (Action Critique Médias)

« Vous imaginez un journalisme qui favoriserait la parole de ceux qui sont privés de parole publique ? Qui rendrait ce qu'ils ont à dire comme ça l'est, intéressant, intelligent, sensible... On voit parfois, vous avez des irruptions de la parole populaire... Autrement, on les traite de façon générale en simple témoins de leur propre vie. »